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I > Construction parasismique I Menuiseries I Carrelages et faïences I Platrerie sèche I
Afin de prévenir les risques liés aux tremblements de terre, des techniques de construction ont été édictées dans le but de permettre aux habitations de résister à toutes les secousses d'intensités inférieures ou égales à l'intensité nominale fixée par la loi.

Lors du découpage cantonal au 1er janvier 1989 (décret n° 91-461 du 14 mai 1991)
Plusieurs zones ont été créées en fonction du risque sismique. Les zones 0, I et II, III
La zone 0 : négligeable mais non nulle
La zone Ia : très faible mais non négligeable
La zone Ib : faible
La zone II : moyen
La zone III : forte
L’île d’oléron est classée en zone Ia et les constructeurs doivent se soumettre aux règles de la construction parasismique.


Afin que le bâtiment ne soit pas sujet à l’écroulement ou à l’affaissement soudain de murs complets, non seulement ses angles mais aussi chacune de ses ouvertures supérieures à 1m2 doivent être renforcés et rigidifiés par des poteaux composés d’armatures aciers noyées dans du béton. Ces armatures que l’on appelle raidisseurs sont placées de chaque côté des ouvertures et doivent être ancrées dans la semelle armée c'est-à-dire dans la fondation et monter jusqu’en tête des murs dans le chaînage horizontal ou ceinture. La fondation se doit d’être aux normes c'est-à-dire composée d’une armature parasismique noyée dans le béton de la semelle.
Chaque raidisseur démarre de la semelle, traverse le chaînage parasismique de la plate-forme (armatures acier posées en périphérie des murs extérieurs et intérieurs qui reprennent le treillis soudé posé sur le remblai), croisent les linteaux (armature acier noyée dans le béton à l’horizontale au-dessus de toutes ouvertures et portant d’environ 10cms de chaque côté) pour enfin croiser le chaînage horizontal en tête de mur (Armatures acier noyées dans le béton et faisant le tour complet de la construction à l’horizontal au dernier rang et prêt à recevoir la charpente). Dans le cas de grandes longueurs de murs aveugles (sans ouvertures) il faut alors créer une dilatation tous les 5 ml avec 2 poteaux raidisseurs (on scinde les murs en plusieurs parties indépendantes) afin de limiter le risque des charges d’affaissement. Dans le cas de murs isolés de grandes hauteurs non repris par des planchers, il faut créer des chaînages horizontaux périphériques à partir de 2.50 ml afin de renforcer la stabilité des bâtiments.
Les rampants ou murs pignons sont également renforcés par une armature acier reprise dans le chaînage horizontal en bas de pente.
De fait si une construction neuve est réalisée aux normes parasismiques, en transparence le bâtiment ressemble à un squelette d’acier.